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Les nombres relatifs

Quand on est à découvert à la banque, on est dans le négatif.

Si je verse 600 euros sur un compte à découvert de 1 000 euros, en langage mathématique, ça s’écrit 600 - 1 000, -1 000 + 600 ou +600 - 1 000.

Quand les maths modernes ne sont pas insérées dans un contexte existentiel, cela choque parce qu’on se demande comment on peut enlever plus qu’il n’y en a. S’il n’y en a que 600, on ne peut pas enlever 1 000.

Difficulté : L’esprit amène un truc relatif (avoir de l’argent en moins) qui existe relativement par rapport à quelque chose d’autre (l’autorisation de découvert), dans l’univers absolu où effectivement, s’il n’y a que 600, on ne peut pas retirer 1 000.

Ma méthode : Faire ce qu’on peut

Puisqu’on ne peut pas résoudre 600 - 1 000, j’inverse les choses en posant 1 000 - 600. Résultat 400 que j’inverse à nouveau pour me retrouver dans la bonne direction. :-) Résultat final : -400. :-) :-) :-)

Si on ne maîtrise pas les signes, on n’a aucune chance en G2 (techniques quantitatives de gestion) parce que les nombres relatifs se retrouvent dans les comptes, débit et crédit, c’est des plus et des moins et c’est encore plus compliqué parce que tous les comptes ne marchent pas dans le même sens et on peut toujours l’apprendre par cœur, mais c’est de la logique à la fois mathématique et économique.

Mais on n’a pas besoin de savoir traduire la comptabilité en langage mathématique pour maîtriser les débit-crédit. Il y a trente ans, on disait qu’il fallait être très fort en maths parce que l’avenir était informatique. On sait aujourd’hui qu’il n’y a absolument pas besoin de savoir résoudre une équation pour utiliser un ordinateur.

Les mathématiques sont un langage qui simplifie tout, même ce qu’on ne connaît pas et c’est ce qui permet de résoudre les problèmes les plus complexes de l’univers. Mais la plus grosse difficulté en comptabilité ne vient pas des maths. Pour être comptable, il faut faire une distinction très claire entre l’argent réel et le chiffre, le constat de la charge et la sortie de trésorerie. 

On peut aussi multiplier et diviser les nombres relatifs mais je ne vois aucune application possible. J’ai posé une question comme ça à un passionné ou un prof de Maths mais il n’a jamais répondu à mon mail. J’espère que quelqu’un sur la planète sait encore à quoi ça sert. Si je rencontre Mathieu Ricard un jour et s'il ne le sait pas, il me fera rencontrer son copain vietnamien. La popularité de son nom n’a rien à envier aux De Sousa et Gonçalves, mais même moi, Vietnamienne, j’ai du mal à écrire, à prononcer et à retenir son nom/ Trinh Xuan Thaht ou That Trinh Xuan (internet marche pas, j'ai la flemme de chercher), on va l’appeler ici le copain de Mathieu Ricard. :-)

Je ne lâcherai pas Océane sur les nombres relatifs parce que si elle ne maîtrise pas les signes, elle ne pourra plus du tout suivre en Maths pour tout le reste de sa scolarité !

Pour ne pas fabriquer des non diplômés désoeuvrés, on pourrait introduire dans les filières manuelles des cours de comptabilité et d’économie pour encourager ces jeunes à se mettre à leurs comptes et créer des emplois parce que ce n’est pas parce qu’on est manuel qu’on n’est pas capable de diriger une entreprise. Une formation technique incluant des notions d’économie pourarit résorber le chômage.

Ceux qui ont été orientés en G2 n’étaient pas des grosses têtes et on a quand même réussi à devenir des comptables. Les élèves des filières manuelles peuvent apprendre des notions de comptabilité (capital, chiffre d’affaires, bénéfices…) pour ne pas rester ouvriers toute leur vie.
L’alphabétisation est essentielle aujourd’hui, ne serait-ce que pour lire le plan du métro et ceux qui partent en CAP ne sont pas du tout analphabètes, ils savent lire, écrire, il y en a même qui écrivent des paroles de chansons.

Les chevaliers de la Table ronde étaient il parait, analphabètes mais ils appartenaient à la plus haute caste de la société, ils n’étaient pas considérés comme des débiles mentaux par le peuple. Ce qui n’empêche pas le roi Arthur de taper des crises de nerfs et de délirer sur leur QI. :-) :-) :-) J'adore Kamelott.

L’école, c’est super mais si on l’élève au rang d’absolu, on étouffe toutes les autres possibilités. Si Bernard Tapis et Pierre Bérégovoy ont été remarqués en tant qu’autodidactes, c’est parce que l’absence du papier officiel certifiant de leur capacité professionnelle n’a pas été pour eux un obstacle insurmontable.

Les enfants qui sont très conscients de leurs objectifs travaillent plus sérieusement que les autres et on ne peut pas dire que les parents ne font pas leur travail. Qui n’a pas déjà dit à son enfant Si tu continues comme ça, tu seras poubelleur, mon fils ? :-) Ce n’est pas habile mais les pauvres parents font ce qu’ils peuvent et personne n’est parfait. La réussite scolaire est au centre des préoccupations de tous les parents, qu’ils suivent ou pas les devoirs de leurs enfants. Tous les parents se sentent concernés.

La pression parentale est pesante pour tous les enfants, quelque soit la filière et le niveau. L’échec n’est pas une injustice qu’il faut réparer en faisant la distribution gratuite de diplômes. Cela reviendrait à nier le travail et la capacité de ceux qui réussissent, pourquoi ne pas distribuer le permis de conduire à ceux qui ne savent pas conduire, pendant qu’on y est ?

Je crois qu’on a la scolarité qui correspond à ce que l’on est et ce n’est la faute de personne, ni des parents ni des profs.

Globalement, j’ai bien aimé l’école parce que mon objectif depuis l’âge de deux ans, est d’en savoir le plus possible sur tout et n’importe quoi et si la fac et plus spécialement l’université en Angleterre est la fraction que je préfère de mon parcours, c’est parce que mon objectif depuis toujours s’est approfondi avec l’âge et faire des découvertes en tous genres est devenu un hobby. Je suis complètement en accord avec Le bonheur d’apprendre

Commentaires

  • yolerap
    je parles pas le francais but sah quel plaisir

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