Liberté sexuelle
A l’origine, le féminisme visait à affranchir les femmes de la domination masculine en nous donnant le droit de vote.
La pilule et la libération sexuelle ont ensuite donné aux femmes le droit de disposer de leur corps comme elles l’entendent.
Ce combat était légitime et souhaitable.
Ce qui n’est pas le cas du féminisme moderne qui en toute bonne foi, va contre les véritables intérêts des femmes.
En effet, la société, au lieu de chercher les valeurs féminines pour affirmer ce qui fait de nous des femmes, exhorte les femmes à prendre les hommes pour modèles parce que la société phallocrate dévalorise le fait d'être des femmes.
C'est une reconnaissance manifeste de faiblesse et d’infériorité pour les femmes.
Avoir le droit de disposer de son corps comme on l’entend est une liberté précieuse. Mais faire sexuellement comme les hommes va à l’encontre de l’intérêt des femmes parce que contrairement au correct sexuel, la sexualité féminine ne ressemble en rien à la sexualité masculine.
Et encore heureux pour les hommes, sinon ils ne servent à rien : un sex-toy pourra aussi bien faire l’affaire.
Pourtant ce correct existe et pervertit l’éducation des filles sommées de coucher avec qui veut pour ne pas être "coincées" !
Quelle femme, dans la sphère privée, n’a pas déjà entendu des hommes bien sous les rapports, se vanter de leurs conquêtes sexuelles dans ces termes très dévalorisants pour les femmes ? "Celle-là ? Trop fastoche." Et quand ils se croient seuls : "Toutes des putes.".
Des hommes hurleront et jureront qu’ils ne sont pas tous « comme ça » parce que le correct féministe les y oblige et cela les arrange aussi de pouvoir avoir facilement des relations sexuelles.
Le féminisme moderne veut combattre ce « sexisme » verbal mais moi-aussi, je me fous de ces mecs trop faciles : il suffit de leur proposer du Q pour qu'ils viennent en courant. Très peu d'hommes arrivent à dire non à une relation sexuelle. J'en ai connu deux à Hauteville. Et on parlera sur ma page Fb d'un des mes anciens patrons qui n'a effectivement pas couru et dont je n'ose pas encore dire le nom parce qu'il s'agissait d'un malentendu ; je n'ai rien proposé de sexuel, je n'ai même rien proposé du tout, pour de vrai ; mais on reparlera assurément parce que je me doute, Monsieur Deromedi, que j'en ai trop dit ou pas assez, cela ne pourra pas en rester là. :-) :-) :-) :-) :-) :-) :-) :-) :-) :-) :-) :-) :-) :-) :-) :-) :-) :-) :-) :-) :-) :-) :-) :-) :-) :-) :-) :-) :-) :-) :-) :-) :-) :-) :-) :-) :-) :-) :-) :-) :-) :-) :-) :-) :-) :-) :-) :-) :-) :-) :-) :-) :-) :-) :-) :-) :-) :-) :-) :-) :-) :-) :-) :-) :-) :-) :-) :-) :-) :-) :-) :-) :-) :-) :-) :-) :-) :-) :-) :-) :-) :-) :-) :-) :-) :-) :-) :-) :-) :-) :-) :-) :-) :-) :-) :-) :-) :-) :-) :-) :-) :-) :-) :-) :-) :-) :-) :-) :-) :-) :-) :-) :-) :-) :-) :-) :-) :-) :-) :-) :-) :-) :-) :-) :-) :-) :-) :-) :-) :-) :-) :-) :-) :-) :-) :-) :-) :-) :-) :-) :-) :-) :-) :-) :-) :-)
Les femmes, par correct, disent qu’elles ne sont intéressées que par le sexe. Et il peut y avoir des périodes où elles ressentent ce besoin sexuel indépendant de tout attachement. Mais tous les parents qui parlent à leurs adolescentes savent que ce qu’elles veulent, c’est l’amour.
Que nous soyons des hommes ou des femmes, souhaitons-nous que nos filles se comportent comme dans cette scène invraisemblable qu’on a vue à la télé, attitude pourtant érigée en norme ?
Un gars rencontre une fille pour la première fois et pour ne pas perdre de temps, l’aborde d’une façon directe en lui disant sur un ton t'es qu'une merde, j'en ai rien à foutre de ta gueule : "C’est juste pour ken". Et la pauvre fille lui répond : «On fait ça où ?»
Etant donné que tous les hommes voient la fellation comme un acte indispensable et qu’eux, ne consentent au cunnilingus que lorsqu’ils sont amoureux, on peut imaginer que la fille va lui faire une fellation et… le lendemain matin, comme promis, le gars l’a déjà oubliée alors que quoiqu’elle dise pour correspondre au diktat féministe, elle se sent comme une merde.
Il ne s’agit évidemment pas d’interdire aux filles les relations sexuelles hors amour. Il faut leur dire : « Vous avez le droit de faire ce que vous voulez de votre corps. Mais sachez que… »
Les hommes peuvent coucher avec n’importe qui, pourvu que le ou la partenaire ne soit pas moche. Et aucune femme ne regarde mal les hommes qui couchent à gauche à droite. Alors quue l'estime des hommes a disparu avec la généralisation de la pornographie qui leur font croire qu'ils peuvent renverser leurs collaboratrices sur leur bureau.
Et on a aussi besoin d’affection et d’une complicité amicale qui ne peut naître qu’avec le temps.
Ce qui entre en contradiction avec les besoins sexuels des hommes d'évacuer leurs spermatozoïdes et rien ne les empêche de se débrouiller tous seuls, la br. ne les a jamais rendu sourds. Se soumettre et se conformer à leurs désirs de surface ne font le bonheur de personne et pas le leur non plus parce que le respect de la femme est lié au respect de la mère et est l’un des piliers du bonheur familial.
L’ère pornographique fait beaucoup de mal à la société toute entière.
Que peut penser un enfant qui voit des images des femmes (et donc des images de la mère) en train de sucer des bites ?
Il y a une mode dans la pornographie américaine qui s'appelle MILF Mother I like to fuck. Bonjour l'image. On peut dire sales cons, là ?
La pornographie et le sexuellement correct sont la cause du harcèlement de rue, du harcèlement sexuel dans l’entreprise et aussi du viol parce que si les femmes sont censées fonctionner comme les hommes, pourquoi on leur dit non ? Parce que je suis pauvre ? Sale pute ! Parce que je suis bronzé ? Sale raciste !
Ce n’est pas un hasard si plus l’Occident se met à poil, plus le monde se couvre, ne serait-ce que pour protéger les femmes de l’assimilation aux « putes » occidentales (c'est en Occident qu'est parti la pornographie parce que c'est en Occident que la photographie et le cinéma sont nés.
Leurs "valeurs de la république" (tout le monde s'en tape, ce ne sont que des mots) ne pourront jamais donner envie si la société phallocrate ne change pas son fusil d’épaule. Clémetine Autain a dit à la télé qu’elle se battait pour la libération sexuelle. Les femmes ont déjà tous les droits, que veut-elle encore libérer ? Faudra-il envoyer des photos de notre Q dans l’espace pour montrer aux extra-terrestres que nous sommes libérées ?
Il ne s’agit évidemment pas d’interdire la pornographie mais de la ramener dans la sphère privée en arrêtant les pubs indésirables et les affiches dans les rues (entre 2011 et 2015, on en était envahis) et d’arrêter de croire et faire croire que l’égalité homme-femme, c’est d'imiter les hommes.
Les valeurs féminines restent encore à trouver parce que l'indépendance financière de la femme est relativement récente et on n’a aucun modèle autre que masculin à donner aux filles. On en reparlera parce que ce n’est pas un petit chapitre. Mais des femmes sont allées insulter Carla Bruni sous sa fenêtre parce que la Première dame a dit qu'elle ne se reconnaissait pas dans le féminisme d'aujourd'hui ! Le féminisme n'est plus un simple courant d'idées mais une idéologie qui oblige à la pensée unique.
J'aime les hommes. Je serais même plus la reine Margot que Jeanne d'Arc.
Mais le sexe ne me manque pas. Et je n'ai pas envie de prendre des médicaments pour ceci et cela pour le confort de l'homme.
Je suis comme je suis, si je bande, je baise ; si je bande pas, je baise pas, pourquoi je devrais utiliser des artifices ? C'est pas une maladie de pas avoir envie de sexe.
Il paraît que le sexe est bon pour la santé. Mais je vais très bien et je n'ai pas besoin d'aller encore mieux (?).
Ce qui ne m'empêche pas de faire ce que je veux demain avec qui je veux. Même un plan Q si je veux.
Arnaud dit comme Freud que les petites filles envient le sexe de l'homme. Freud avait tort *1
Info importante : Eric Zemmour n’est pas misogyne.
*1 Texte révisé republié dès que possible - 27 avr. 25
Texte écrit je ne sais plus quand entre 2010 et 2013, publié en 2015 révisé le 27 avr. 25
Ajouter un commentaire