Vendre l'invendable

Argumentaire pour vendre Marine Le Pen
On se présente comme des téléconsultants d'une société indépendante du FN sans prononcer le nom du FN. 
- nom prénom parce que cela fait moins call-center mais un nom facile à retenir, français ou pas on s'en fout mais facile à retenir.

Approches
Première possibilité d'approche
Hotesse au standard
On appelle pour répondre aux interrogations des chefs d'entreprises sur ce qui va changer pour les entreprises en 2017. 
Il n'y a pas de besoin.
Vous avez raison Madame, il n'y a pas de besoin puisque tout est publié sur internet. Vous avez vu les pages Fb ? Vous avez accès à Fb là de votre lieu de travail ? Et Youtube ? Vous pouvez y aller qu'on y jette un oeil ensemble ? 
Elle dira non. C'est pas son job et elle n'a pas le temps.

D'habitude, on contourne la standardiste et la secrétaire (mot de mon époque pour assistante). Là, il faut la prendre de front et on va au devant des objections en les soulevant nous-mêmes. 
Vous-mêmes, Madame, avez-vous des inquiétudes à ce sujet ? 
Et on la laisse vraiment s'exprimer pour comprendre pas seulement ce qu'elle dit mais aussi ce qu'elle ne dit pas ou n'ose pas dire peut-être parce qu'elle est sur son lieu de travail. Et si le silence dure, on l'aide en lui apportant la réponse sur la notion d'étranger (liée au nom de notre clienten sous la forme d'une question fermée. 
Est-ce que vous vous inquiétez pour les étrangers ? 
Et avant sa réponse, on la charrie gentiment. On rigole pour détendre l'atmosphère.

La secrétaire qui ne vote pas FN dira oui et celle qui vote Fn dira oui aussi, on est sur son lieu de travail : ce qui nous donnera l'occasion d'expliquer que quand Marine Le Pen parle des étrangers, elle parle des nationalités, pas des origines.

A priori,  elle ne parlera pas des vrais étrangers mais cela pourra arriver aussi. On doit prévoir cette possibilité parce que le chef d'entreprise pourra se poser la question pour savoir s'il sera toujours libre d'embaucher des étrangers.

Les entreprises pourront travailler avec qui elles voudront, Marine Le Pen ne décourage pas la mobilité professionnelle : si une personne de nationalité étrangère devait être mutée à Paris par son entreprise, elle pourra bien sûr le faire mais il leur faudra un visa comme tous les étrangers dans tous les pays du monde sauf quand il y a des accords entre les deux pays.
Et on ajoute : la fermeture des frontières n'a jamais voulu dire se couper du monde, il s'agit de rétablir le contrôle à la frontière pour éviter que l'immigration qui vient de l'espace Schengen vienne s'installer en France parce que notre niveau de protection sociale est le plus élevé du monde. Charité bien ordonnée commence par soi-même, si on est par terre, on ne peut aider personne. 
Et on donne un exemple pour bien enfoncer le clou : Vous trouvez normal qu'on accueille des gens en France pour les laisser au 115 ? 
Et comme tout le monde ne sait pas ce qu'est le 115, on ajoute : On accueille des gens qui viennent pour se faire soigner, et c'est très bien que la France ait un budget charité mais ce n'est pas normal de les laisser à la rue après les avoir soignés. On doit garder ce budget quand même parce qu'il faut un budget charité, il faut juste réglementer l'immigration et la limiter parce qu'il n'y a déjà pas assez de logements pour les gens déjà en France.
La secrétaire ne devrait pas creuser parce qu'elle est sur son lieu de travail et qu'elle est surprise de recevoir un coup de fil du FN (dans son esprit, on est le FN. Ce n'est pas vrai mais ce n'est pas grave, on n'a pas menti)
Mais si elle creuse, il faut creuser.

Et si elle dit ne pas s'inquiéter pour les étrangers, on la confirme et on passe à l'étape suivante.

L'objectif commercial de l'appel sera de joindre très vite le patron parce que c'est à lui qu'on va demander de l'argent. Mais on peut aussi demander de l'argent aux particuliers qui sont vraiment intéressés. 

Donc, selon le temps passé, on voit si on passe plus de temps avec la secrétaire ou pas. Si on tombe sur quelqu'un qui veut bien nous passer le patron mais qui nous ennuie sur le FN pour nous ennuyer et dire Vous ne passerez pas, si on se sent forts on la prend de front en lui posant une question ouverte : Que reprochez-vous au FN ? 
Si c'est des préjugés, du genre racisme, fascisme, nazisme, leur demander de donner un exemple. Insister pour avoir un exemple pour pouvoir y répondre. 
Et si la personne ne sait pas donner d'exemple parce qu'il n'y en a pas de valable, ne pas la laisser sur le préjugé mais le démonter.

Exemple : 
- C'est des racistes.
- En quoi ils sont racistes ? Est-ce raciste de dire non ? Est-ce raciste de vouloir que les Français soient bien avant de faire la charité dans le monde ? Si les hommes politiques ne s'ocuppent pas d'abord des Français, de qui ils s'occupent ? C'est bien beau d'aller faire croire aux jeunes Marocains (du Maroc) que la France, c'est l'Eldorado alors que c'est fini, l'Eldorado, c'est la crise économique. 

A ce stade, si la secrétaire ne relance pas, on l'informe qu'il y a des pages qui en parlent et on lui demande son email pour lui envoyer les adresses. On lui dit que si la lecture lui plait, on vit du soutien du public, elle pourra voter sur les pages, laisser ses commentaires, poser ses questions et si elle veut nous soutenir, elle sera la bienvenue. 
Et on lui demande de nous passer son patron. Si elle nous donne le choix, on prend celui qui est disponible quelque soit son grade parce qu'on peut taxer tout le monde à titre personnel.
Normalement, elle devrait le faire et elle dira tout à son patron avant de nous le passer. Si on a convaincu la secrétaire, cela devrait passer ici comme une lettre à la poste.

Le cadre commercial d'une entreprise qui exporte ou les autres cadres : à voir

Le patron (ou la personne qui peut engager l'entreprise) 
On fait la même présentation. 
Mais on ne lui pose pas de question sur ses interrogations. On l'interroge sur l'activité de son entreprise. Mais on lui dit d'abord ce qu'on sait de lui pour ne pas dire qu'on l'appelle sans le connaître. 
Donc, vous êtes une entreprise qui fait....
On ne lui pose pas des questions aux quelles il répond par la négative non pas parce que c'est négatif comme on le croit souvent mais pour ne pas le dévaloriser. A une entreprise qui n'exporte pas, on ne demande pas si elle exporte parce qu'avoir des rapports avec l'étranger est professionnellement valorisant.
Et juste pour faire parler le patron et deviner ses interrogations, on lui demande à quelle cible il s'adresse pour le faire parler de son activité. 
Mais on n'est pas là pour écouter les bavardages.

On le recadre par des questions pour le faire parler pour repérer le truc en rapport avec le programme et qui nous permet de répondre.
On note ce qui parait rebondissable mais on ne laisse pas parler longtemps si ce qui est dit nous dépasse et si c'est du bavardage. 
Et on rebondit sur ce qu'il dit.

Tout simplement. Après quelques coups de fils, on connaitra les questions qui reviennent le plus souvent. Mais on ne peut pas prévoir au départ ce qu'il peut dire ou ne pas dire. 
Mais il faut quand même trouver un sujet pour les gens qui n'ont rien à dire et éviter de se retrouver le bec dans l'eau avec quelqu'un qui dit qu'il n'a pas de question.

Entonnoir :
- Est-ce que vous êtes satisfaits de la qualité de notre information ?
Oui.(s'il l'est, il le reonnaitra)
- Nous vivons de notre prestation téléphonique auprès des entreprises. Nous pouvons vous rappeler pour vos questions...(lui redire les questions aux quelles on n'a pas pu répondre). Et nous pouvons aussi nous déplacer pour vous rencontrer (selon les questions restées en suspens) seul ou avec vos cadres et vos salariés. Est-ce que vous voulez bien nous soutenir dans notre action ?
Si on lui a bien démontré les avantages de notre action pour son entreprise, il pensera oui mais aura besoin de plus d'infos sur la somme à débourser.
On lui dit qu'on pratique une tarification libre et lui expliquer notre statut de travailleurs indépendants (et non pas une association) : [Nature de la prestation à mettre sur la facture à déterminer] 

On l'informe qu'on lui envoie la facture par email.

Pour préparer la suite dans la même entreprise, chaque appel, lorsqu'on sent que les choses vont bien,

Etant donné que nous ne sommes pas mandatés par le FN et que nous avançons les frais, pouvons-nous bénéficier d'un délai de règlement court ? Est-ce possible de nous régler par chèque ?
Et on voit selon ce qu'il dit mais s'il n'y a pas de problème de trésorerie, l'essentiel n'est pas là : dans le cas normal, vu la toute petite somme qu'on ne lui a pas demandée pour notre appel,

on l'informe qu'on sera dans sa ville deux jours après, on peut passer prendre le chèque (ou s'il règle par virement, il faudra trouver autre chose - exemple : on passe lui donner une présentation des questions aux quelles on n'a pas su répondre)

Et on y enverra une personne calée pour sous prétexte de saluer le patron, vendre la prestation sur place (avec un argu aussi béton que le 1er pour obtenir la confirmation de la confiance de l'entreprise.

On bavarde un peu tout en vérifiant avec lui la facture pour que tout correspond à ce qu'il nous a dit : nature de la prestation, montant...etc...sans s'attarder sur les coordonnées ou les trucs qui l'ennuient et qui lui donnent envie d'en finir. Au contraire, à ce stade, il faut qu'il soit très détendu, il faut qu'il paie avec plaisir.

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Annexe - Exemple de questionnement :

- Le voile islamique en entreprise : le fait est qu'on a besoin de savoir qui est derrière le voile. Même si la personne montre son visage en arrivant le matin, n'importe qui peut aller et venir dans la journée dans les locaux et mettre en danger la sécurité de l'entreprise. En plus, pour la bonne intégration dans l'équipe, il faut travailler à visage découvert parce que cela fait partie du processus de communication. La communication ne se fait pas qu'avec des mots. Comment abordez-vous la question du voile dans l'entreprise ? 
On l'écoute, on note l'information pour l'intervention sur place et on lui donne l'argument en faveur de notre client.
On ne doit pas pouvoir vous imposer une pratique que vous ne pouvez pas refuser sans vous retrouver sur le banc des accusés. Ne risque t'on pas de voir ce politiquement correct se transformer en arme pour voler les gens ? Un concurrent peut tout à fait accuser une entreprise de racisme pour l'écarter de ses clients.